mercredi 4 août 2010

Je contemple le ciel et les oiseaux.

Je conduis et tu es assis à côté de moi.
Tu me signales pour la 4eme fois de faire attention aux cyclistes, de tourner à droite à la prochaine lumière et de ralentir plus doucement aux arrêts. Et moi j'acquiese d'un signe de la tête, je monte le son pour essayer d'enterrer le vacarme de mes pensées et mes yeux qui me trahissent toujours. Je me tourne et regarde le ciel, en pensant à autre chose. Je regarde le ciel en pensant comment c'était avant. Comment on était avant. Si j'aurais été plus patiente avant. Si j'aurais vraiment réagis comme ça avant. Si j'aurais juste été plus attentive à tes histoires, si je te trouvais plus drôle, plus souriant, plus charmeur et plus flirteur. Ton regard a changé, mais surtout le mien. J'ai l'impression de vivre dans un rêve que j'ai fait la nuit passé, de vivre un amour passé en retard.

Et moi je suis toujours là, à regarder le ciel, à contempler les nuages et les oiseaux. À envier leur liberté et leur simplicité. J'ai l'impression qu'on me les a arraché à moi. Mes ailes, ma liberté, ma simplicité. 'Slow Cheetah' - Red Hot Chili Peppers. J'ai l'impression que tout devient flou, que tu n'es plus là et que je pars pour un long voyage. Je fais comme cet oiseau dans le ciel bleu, sous la chaleur du soleil qui plombe. ''Mysterious girl misunderstood'..J'ai l'impression d'être une incomprise de la vie. Que personne comprend mon point de vue et que personne veut entendre mon opinion. Alors, de plus en plus j'ai appris a me taire et ne plus parler. Je ne parle plus, mais écoute davantage, observe et apprend. 'Everyone has so much to say, They talk, talk, talk their lives away
Don’t even hesitate' La tune est faite pour moi. Tout concorde. Mais au même moment que je jouie de mon imagination, de la coordination avec de la musique en observant le vol d'un oiseau blanc, tu switches pour la radio. Fuck, encore lady gaga! Bon, mon imagination a arrêté là. Je me demande desfois c'est quoi tu me trouves. Apport me répéter que je suis belle (déjà là je comprends rien)...je comprends pas..

Et cette fois-ci c'est trop, je chiale sur 95,9 et vante Stadium Arcadium. Je reswitches pour mon cd, sans ton accord et replonge dans mon imagination sans fin. Je m'imagine conduire sans arrêt. Conduire vers n'importe où, simplement conduire avec cette chanson sur repeat. Je veux l'écouter sans arrêt, fort, a tue tête, pour ne plus entendre mes pensées. Je veux conduire avec cette chaleur, les fenêtres descendues. Au même moment où je monte le son, toi tu le baisses. J'entends plus rien, j'entends les camions, les autos, les klaxons, je suis de retour sur la Terre. Je regarde le vieux monsieur qui traverse la rue avec difficulté, canne à la main, le gars devant lui qui s'impatiente. Le bruit de la lumière qui rend anxieu le monsieur qui tente péniblement de traverser la rue. Le gros beat de l'Italien a côté de moi, ses lunettes blanche, son chandail beaucoup trop petit pour lui et sa chaîne en or me mette hors de moi. Je suis rendu si impatiente et décourager envers les autres que j'aime mieux être toute seule, sur mon balcon avec Paulo Coelho.

Bon, la lumière est verte. Maintenant je me mets a stressé parce que j'ai plus rien a te dire. Avant, je disais n'importe quoi et je me posais pas de question. Mais maintenant, l'officialité me stress et me rend silencieuse. Faudrait peut-être que je place un mot. Je pense trop a sortir quelque chose qui aurait du bon sens.. A quoi bon...le silence ne me tue pas, me fait même du bien. Je laisse tomber mon plan et essaie malgré le peu de Srip my mind, de replonger dans mon imagination. Ahhh, tu parles au téléphone. J'avais même pas remarquer. Il parle.....a son amie, à sa meilleure amie en faite. J'ai l'impression que la complicité que j'avais avec toi c'est envolé, par notre simple nouveau statut. Et je me mets a m'imaginer comment c'était avant, comment tu m'appelais tout le temps et que c'était toujours drole, comment on était incapable de passer une journée sans se parler, comment j'étais à tes yeux. Merde, j'ai les yeux pleins d'eau. Je fixe droit devant moi et essaie de cligner des yeux sans faire tomber les larmes pour éviter le discours du genre.....bon qu'est-ce qu'il y a encore. Il continu a parler et a rire au téléphone. Finalement il finit par raccrocher, et je lui demande qu'est-ce qu'il se passait. Il m'écoute même pas et est déjà en train de la texter. Je répète pendant qu'il tape sur son clavier, mais m'entends toujours pas. Tant pis, je laisse tomber et reste concentrer sur l'eau dans mes yeux. L'amour d'avant, l'amour trop tard, l'amour du passé.

Je suis toujours là, à côté de toi, à contempler le ciel, a rêver et suivre des yeux le vol d'un oiseau blanc. Et je monte le son et essaie encore une fois d'enterrer mes pensées.

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