lundi 2 août 2010

Je me suis assise à côté d'un étranger.

Je me suis assise à côté d'un étranger lors d'une réception où je connaissais pas plus de 10 personnes. Il m'a prêté son veston et m'a montré les étoiles et me les a donné. On a écouté de la musique, on s'est étendu dans l'herbe et on a rit! Haaaaa....ça pour rire, on n'a rit! Abrillé par un ciel étoilé je l'ai enlacé. J'ai enlacé cet inconnu, comme si c'était mon amant, comme si je le connaissait depuis longtemps. Je frolais chancune des parties de mon corps en essayant de le comprendre, de lire ses pensées. Au rythme de la musique, il glissait ses doigts pour apprendre, apprendre ma vie. Et je faisais pareil, je voulais tout savoir et comprendre. Mais enfaite, je me foutais du passé, me fouttais du futur, seul le présent comptait.
J'ai gravé, savouré et savouré chaque instant jusqu'à la fin. Parce que oui, il y a une fin qu'on pouvait pas contrôler, on pouvait rien n'y faire, c'est comme ça. Et j'ai dit adieu à cet inconnu, à l'inconnu de mes rêves.
Et aujourdhui, je suis assise devant cet océan qui me sépare de cet inconnu et je me surprend a rire. Toute seule. Au milieu de cette plage déserte, écoutant Coldplay, cela me rend tout simplement heureuse.
Et je continue de fixer droit devant, comme si je le regardais droit dans les yeux, comme si je pouvais sentir son odeur, comme si je pouvais encore une dernière fois le toucher.
Et quand je repense à ses jours passés, je le regarde. Je le regarde malgré les milliers de kilomètre, malgré cet océan qui s'est placé entre nous, je le regarde. Je le regarde et il m'a donné des étoiles, les étoiles qu'on m'avait volé.

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